Chapitre 7 : l’individu
«..La société moderne a commis la sérieuse faute de substituer, dès le plus bas âge, l’école à l’enseignement familial. Elle y a été obligée par la trahison des femmes. Celles-ci abandonnent leurs enfants au kindergarten pour s’occuper de leur carrière, de leurs ambitions mondaines, de leurs plaisirs sexuels, de leurs fantaisies littéraires ou artistiques, ou simplement pour jouer au bridge, aller au cinéma, perdre leur temps dans une paresse affairée. Elles ont causé ainsi l’extinction du groupe familial, où l’enfant grandissait en compagnie d’adulte et apprenait beaucoup d’eux. Les jeunes chiens élevés dans des chenils avec des animaux du même âge sont moins développés que ceux qui courent en liberté avec leurs parents. Il en est de même des enfants perdus dans la foule des autres enfants et de ceux qui vivent avec des adultes intelligents. L’enfant modèle facilement ses activités physiologiques, affectives et mentales sur celles de son milieu. Aussi reçoit-il peu des enfants de son âge. Quand il est réduit à n’être qu’une unité dans une école, il se développe mal. Pour progresser, l’individu demande la solitude relative et l’attention du petit groupe familial.»
«..La société moderne a commis la sérieuse faute de substituer, dès le plus bas âge, l’école à l’enseignement familial. Elle y a été obligée par la trahison des femmes. Celles-ci abandonnent leurs enfants au kindergarten pour s’occuper de leur carrière, de leurs ambitions mondaines, de leurs plaisirs sexuels, de leurs fantaisies littéraires ou artistiques, ou simplement pour jouer au bridge, aller au cinéma, perdre leur temps dans une paresse affairée. Elles ont causé ainsi l’extinction du groupe familial, où l’enfant grandissait en compagnie d’adulte et apprenait beaucoup d’eux. Les jeunes chiens élevés dans des chenils avec des animaux du même âge sont moins développés que ceux qui courent en liberté avec leurs parents. Il en est de même des enfants perdus dans la foule des autres enfants et de ceux qui vivent avec des adultes intelligents. L’enfant modèle facilement ses activités physiologiques, affectives et mentales sur celles de son milieu. Aussi reçoit-il peu des enfants de son âge. Quand il est réduit à n’être qu’une unité dans une école, il se développe mal. Pour progresser, l’individu demande la solitude relative et l’attention du petit groupe familial.»